1ère séance d'acupuncture

Il a fallu que ce premier rendez-vous (pris en urgence car quand j'ai dit que je venais sur des conseils de certaines personnes et que j'étais en IO, on m'a trouvé un rendez-vous pour la semaine suivante !) tombe un soir de grève et que ce soir là je fasse du rab au taf (j'adore les réunions à 18h)

C'est me confondant en excuse qu'on entre chez l'acupuncteur (plutôt réputé dans son domaine) qui rigole en disant "vous inquiètez pas vous avez que 3 minutes de retard" (peut être mais j'ai horreur d'être en retard).
J'explique donc mon cas, notre parcours.
Oups j'ai oublié mes analyses... je lui enverrai par mail demain.

Il pose ses pouces sur chacun de mes poignets et me dit qu'il trouve mes énergies équilibrées quoique timides.

Je m'allonge et il me pique de ses aiguilles stériles qu'il ouvre devant moi. A chaque plantage d'aiguille, j'inspire à la demande du médecin.
Quand il m'en met une à la 4° dorsale, j'angoisse à l'idée de me recoucher, mais il m'a demandé de me détendre, que je ne sentirai rien. C'est vrai.
Il m'en a mis une au mollet droit, une autre au talon gauche, une au dessus de l'aine côté droit, une au niveau de la 8° côté, une sur la main gauche, une sur le poignet droit et une au sommet du crâne.
A part celle du talon gauche et en haut du crâne, je n'ai rien senti.

Et c'est sous une douce chaleur localisée sur le ventre qu'il m'abandonne durant 20min.

Il les a toutes ôté et m'a dit que je réagissais très bien.
J'ai pas trop compris ce que cela signifiait.

J'ai senti en me rhabillant comme du liquide s'échappant de mon poignet droit. Mais nulle trace de sang.
Hallucinations ?

Il m'a demandé de le contacter d'ici 10 jours pour lui donner mes impressions et les répercussions que cette séance d'une heure a eu sur moi. Et m'a prévenu que j'allais être comme assomée, mais que ca ressemblerait à une douce torpeur.
C'est pas pour rien que je suis venue en moto avec mon homme. Trop peur que j'ai un coup de barre au guidon...

Rendez-vous a été pris en mi-décembre et fin janvier, pour "travailler tout ça".

Le temps de m'habiller pour la nuit et je n'ai rouvert les yeux qu'à la sonnerie du réveil.

Mon dieu, ni sommeil en pointillés, ni angoisses nocturnes.
Allélouia !
Par contre j'ai chopé une de ces crèves à faire de la moto par ce froid de canard...