Prélévements à l'hôpital

C'est long d'attendre.
Surtout pour avoir un simple rendez-vous pour avoir une prise de sang.
Mais quand l'attente devient insoutenable (plus de 3 semaines), je me décide à appeler.

Nulle trace du double de mon ordonnance à l'hôpital, aux service Prélévements, avec tout ce qu'il y a à faire.
Entre le X machin, la glycémie, le truc et le bidule, quand on me demande ce qu'il y a à faire et n'ayant pas mon duplicata sous les yeux, je suis dans l'impossibilité de dire ce qu'il m'a été prescrit précisement.

Je réussis à avoir un rendez-vous pour le 9 mars sur ma pause déjeuner.

Je tends ma série d'étiquettes et j'attends.
A côté de moi un homme sous oxygène, un papy qui sent le vieux et une dame arrivée juste après moi.
Si j'avais su qu'il ne sert à rien de prendre rendez-vous poru un horaire précis et que c'est au premier qui se manifeste qui passe en priorité, j'aurai pas attendu 25 min angoissée pour rien.

Je rentre alors dans le petit local où on me pose des questions légitimes (nom, prénom, date de naissance, adresse, ...)
Je tends mon ordonnance et un étudiant vient vers moi pour en savoir plus sur tout ce qu'on va faire comme analyse avec mon sang.
On étale devant moi tous les tubes qui seront utilisés.
Pas moins de 12.

L'étudiant en médecine est curieux de savoir ce qui ne va pas chez moi pour qu'à mon âge je fasse tant d'examens.
Je lui raconte mes aménorrhées, mon rendez-vous avec l'endocrinologue, mon rendez-vous avec le professeur de l'hôpital...
Il me fait lui-même la piqûre et je repars illico presto.

Il n'y a plus qu'à attendre les résultats pour savoir si c'est génétique ou pas...