La galère commence
Il faut se rendre à l'évidence : ne pas avoir ses règles depuis 2 mois ce n'est pas normal.
J'ai certes cessé de prendre la pillue depuis 6 mois, ça n'explique pas cette absence inexpliquée.
Ces bouffées de chaleurs non plus ne sont pas normales.
L'angoisse manque d'un cran.
Coup de fil à la gynéco qui demande d'emblée s'il est possible que je sois enceinte.
Brève hésitation pour finalement répondre "non" d'une voix tremblante.
Ca n'augure rien de bon me répond-elle.
Pour la peine, j'aurai droit de faire une prise de sang.
Le 9 décembre, prise de sang matinale dans un laboratoire à côté du boulot.
Résultat le sur-lendemain et j'ai beau ne pas avoir fait médecine, je sais lire des chiffres et me référer à l'astérisque qui confirme que j'ai un taux qui correspond au taux d'hormones des femmes ménopausées.
Je faxe le tout à la gynéco qui me rappelle illico et me demande de refaire une analyse dans un laboratoire qu'elle me préconise.
Rebelotte le sur-lendemain.
Le week-end passera, angoissant des résultats que j'irai chercher le lundi pour aller à mon rendez-vous avec ma gynéco pris en catastrophe pour le midi.
Il a plu ce lundi 15 décembre.
Comme sur mes joues en lisant un résultat tout aussi déplaisant.
La gynéco n'y a pas été par 4 chemins.
Ca marche pas bien chez moi.
D'un coup, comme ça.
Mon corps m'alerte par cette aménorrhée subite.
Elle me demande alors de prendre rendez-vous avec une endocrinologue et me prescrit une échographie pelvienne en plus de médicaments sensés "forcer" les menstruations.